I want to see her ... [Naëlle Lestrange]

«

Vois-tu les rayons lumineux du soleil
Éclairer mon dortoir en perçant par la fenêtre ?
Bien après mon réveil,
J’étais allongé sur ma couette pour jouer avec un petit être

»

À attendre sur son lit que le temps passe, un garçon en sixième année était allongé sur le ventre, sur son lit et à l’envers c’est à dire, les pieds vers l’oreiller. Un petit chat tigré se situait face à lui et cette fois-ci assis. Avec sa patte, il essayait d’attraper l’index de son maître qui faisait exprès de le bouger pour énerver l’animal. Ywain n’était pas très attentif aux réactions de son chat, il regardait par la fenêtre tout en rêvant de sa soirée. Le Serdaigle sentit un accrochage avec sa peau. Il n’avait pas eu mal mais lorsqu’il regarda son doigt, une goutte de sang perlait tout le long. Elle s’était échappée d’une fine égratignure dû aux griffes de Telaw. L’élève se redressa, il mit ses pieds hors de son lit et prit son chat sur ses genoux tout en le caressant. L’animal s’était sentit coupable, le sixième année l’avait bien vu seulement, il n’enguirlandait jamais son compagnon.

Plus qu’une heure ! Le garçon s’activa pour aller se laver et enfiler son costume de soirée. Lui qui avait demandé des vêtements qui sortaient de l’ordinaire à sa mère, il avait été servit. Il enfila une chemise en soie blanche et y passa une cravate bleu ciel de la même matière. Ensuite, il mit un pantalon bleu gris foncés ainsi qu’une veste de la même couleur. Ses parents lui avaient fournis des chaussures noires en cuir souple qui allaient particulièrement bien avec. Lorsqu’il fouilla avec un peu plus d’attention dans la grande boîte qui contenait son costume, il tomba sur un mot écrit par son paternel et une paire de gants en soie noire... Rien de bien important ... Pendant trois quart d’heure, Telaw s’était absenté. Son maître lui avait confié une mission et le petit chat tigré en était revenu victorieux avec le but principal de son travail entre les crocs. Il amenait une rose toute rouge sans défauts du parc de Poudlard. Ywain la prit entre ses doigts après avoir longuement caresser son compagnon à quatre pattes. L’adolescent sortit sa baguette et dénuda la tige de la fleur pour ne plus avoir affaire aux épines. Comme promis, le garçon aux cheveux sombres offra son lit à son animal jusqu’à son retour du bal. Trois heures plus tôt, le jeune Serdaigle était passé à la volière pour faire passer un message à Naëlle par le biais d’un hibou. Il avait écrit sur une page de son carnet avec une encre dorée et une écriture légèrement penchée.

« Naëlle,
Pour éviter que tu te poses des questions, je me suis dit qu’il faudrait que je te dises où nous nous retrouverons ce soir.
Je te donne donc rendez-vous à l'entrée de la salle de bal vers 19H. Si cela te convient, ne me répond pas.
À ce soir.

Ywain B.Gilwaethwy »

À 18H55, il était enfin sortit de sa salle commune, sa rose rouge à la main. Il dévalait les escaliers du château après avoir quitté la tour des Serdaigles. Il croisa pas mal de mondes dont son frère et sa cavalière, sa petite soeur qui attendait certainement son cavalier à côté la salle des trophées au troisième étage.
Enfin au rez de chaussée, le garçon termina de descendre les dernières marches par où devait venir Naëlle. Il s’appuya contre un mûr à côté de la porte de la salle de bal ... Il n’avait plus qu’à attendre la Serpentard ... Il était enfin 19H.

Naëlle Lestrange était, comme beaucoup d’autres élèves, abattue à l’idée d’avoir à rédiger un devoir d’Histoire de la Magie pour le professeur Binns. Lorsqu’elle s’était attablée au fond de la bibliothèque de Poudlard, proche du rayon consacré à l’Histoire, elle ne s’attendait pas à ce que son salut vienne de cette matière. En effet, la jeune fille avait reçu au petit déjeuner la réponse catégorique et prévisible de sa mère concernant sa tenue de bal. Non, elle ne lui achèterait pas de robe originale sous prétexte d’une lubie passagère. Ce serait une robe de sorcière ou rien.

Bref, consternée à l’idée de devoir faire appel à toutes ses connaissances de Métamorphoses pour une simple robe de bal et accablée par la perspective d’un devoir aussi interminable qu’ennuyeux, la jeune femme s’était plongée dans les livres qui l’entouraient…Et en sortit dix minutes plus tard, après avoir regardé minutieusement les index de chacun des livres, pour se rendre dans la section Histoire. Passant un doigt sur les tranches des livres, l’un d’eux, vieux et poussiéreux, attira son attention. La tranche de La sorcellerie en Grèce antique était illustrée : une sorcière en robe vestale…

Une demi-heure plus tard, elle envoyait une longue lettre à Bellatrix, lui expliquant ce qu’elle souhaitait et lui démontrant à quel point son choix était le bon. Le lendemain midi, un hibou lui déposait un colis sur les genoux. Un instant, elle avait craint que sa mère n’en ai fait qu’à sa tête mais elle fut bientôt rassurée…Bon, d'accord ce n'était pas la robe la plus originale du siècle mais au moins ce n'était pas une vulgaire robe de sorcière.
Et maintenant, elle se tenait face au grand miroir qu’avait sorti d’on ne sait où l’une de ses camarades de dortoir. Fidèle à son habitude, Naëlle avait expressément demandé à sa mère que sa robe soit bleu nuit. Le bas de la robe était assez vaporeuse et lui tombait juste au-dessus des genoux. La robe était resserré sous la poitrine grace à une bande de la même étoffe. Les bretelles de la robe était du même tissus, cette fois-ci torsadé, puis elles s’évasaient petit à petit pour n’être plus que plissées et rejoindre le bandeau qui lui ceignait les côtes. Un sourire satisfait vint éclairait le visage de la Serpentard : la robe était exactement comme elle se l’était imaginée. Puis ses yeux noisettes s’attardèrent sur son visage qu’elle n’avait pas maquillé comme à son habitude, et enfin sur ses cheveux qui n’étaient même pas encore secs !
Avisant les chaussures argentées que sa mère avait dénichés, elle fit une grimace. Elle n’aurais pas pu trouver une autre couleur ? Enfin, au moins, Bellatrix avait le mérite d’avoir pris des chaussures sans talons…Naëlle lança un regard sceptique au miroir, accompagné d’une grimace. Bon, de toute façon elle n’avait plus le temps. Elle était la dernière à être encore dans l'antre des Serpentard. Du coin de l’œil elle vit le mot qu’elle avait reçu d’Ywain, déposé sur son lit. Quelle heure était-il ? Elle n’en avait pas la moindre idée. Attrapant ses chaussures, la jeune femme sortit en trombe du dortoir, les enfila en traversant la salle commune et en sortit enfin. Tant pis pour ses cheveux, elle était sûrement déjà assez en retard comme ça.

L’avantage d’arriver des cachots était que tous les regards se tournaient vers l’escalier du hall. Naëlle put donc se faufiler discrètement vers les portes de la salle où se déroulerait le bal. Face à elle, mais la tête tournée dans la mauvaise direction pour la voir arriver, se tenait Ywain, habillé d’un costume dans les tons bleu-gris.

La Serpentard se tourna vers un élève, qu’elle n’avait encore jamais vu ici d’ailleurs, et lui demanda l’heure. 19h07. Elle se mordilla légèrement la lèvre inférieure et se dirigea enfin vers son cavalier.

Bonsoir… Désolée d’être en retard…Je me suis dit que j’avais le temps, et encore le temps…Puis d’un seul coup, je n’avais plus le temps. Désolée de t’avoir fait attendre pour ce résultat…

Elle désigna ses cheveux encore humides, un sourire contrit aux lèvres.

[ Comme je suis super douée en description (>.<'), ça, c'est la robe (dont j'ai changé les bretelles, wow quel courage ! Ok, je sors -_-'). ^^ ]

19H ... 19H03 ... 19H05 ... Le temps passait tout doucement, Ywain ne s’en rendait pas compte. Il n’était pas du genre à toujours regarder sa montre, signe d’impatience. Il savait qu’elle viendrait donc à quoi bon se préoccuper du retard ? Certes, le plus tôt possible aurait été le mieux pour profiter de la soirée mais enfin, chipoter pour cinq, dix minutes voir une demi heure rien de plus idiot ! Lorsque le regard du garçon se posa sur la grosse horloge fixée au mur d’en face, il se rendit compte que Naëlle avait sept pauvres minutes de retard. Il esquissa un sourire amusé parce qu'il avait pensé comme un homme d’affaire, chez les moldus. C’est alors que, une personne ne passa pas inaperçu aux yeux de certain garçons. Le Serdaigle entendit quelques sifflements idiots venants de l’escalier principal. Le sixième année tourna la tête et remarqua une silhouette familière, vêtue de bleu et merveilleusement bien coiffée. L’élève se tourna dans sa direction et s’avança un maximum pour qu’elle le voit.

Naëlle « Bonsoir… Désolée d’être en retard…Je me suis dit que j’avais le temps, et encore le temps…Puis d’un seul coup, je n’avais plus le temps. Désolée de t’avoir fait attendre pour ce résultat… »
Ywain « Bonsoir... Ne t’excuse pas ! Tu sais, cinq, dix minutes ou une demi heure de retard ce n’est rien alors je ne te ferais pas la morale pour cinq malheureuses minutes et des broutilles ! Le principal est que tu sois présente, n’est-ce pas ? ... Tu es vraiment très belle »

Ajouta-t-il de sa voix douce habituelle. Durant ses bonnes paroles, il avait enlevé son gant droit qu’il avait soigneusement remit dans sa poche. Il attrapa la main de la jeune fille tout en lui adressant un sourire. À cet instant, il enlaça son bras avec le sien et commença à marcher en direction de la salle de bal. Lorsque les deux adolescents franchirent le seuil de la l'immense porte, Ywain en resta éblouis. La salle était éclairée par une lumière bleu très claire. Des cristaux étaient disposés au plafond de l’immense salle ce qui faisait un effet de profondeurs marines sur les murs. Des lustres accrochés ... Au vide pendaient au bout d’une chaîne certainement en cristal. Le sixième année pouvait toujours regarder ses pieds ... Une épaisse couche brumeuse recouvrait le sol de la salle noyant les chaussures des danseurs. C’est alors que le Directeur ouvrit le bal après un discours d’un quart d’heure résumant trois mots: s’amuser, rire, bien boire. D’ailleurs, ce fameux discours saoula rapidement le Serdaigle.
C’est alors que le bal fût ouvert après de bruyant applaudissements et l’accueil d’un groupe Irlandais sur la scène de la prestigieuse école de Sorcellerie. Tout commença par de la musique douce incitant les jeunes à entamer la danse calmement.

Ywain n’était pas un si mauvais danseur. Avec ses parents, il avait eu l’habitude d’aller à de nombreuses fêtes Galloises. Au total, il avait apprit la danse avec de vraies danseuses celtes. Dans le monde magique cela ne changeait pas vraiment seulement, le spectacle était cent fois plus beau grâce à des effets produits grâce à la magie. Ses parents étaient toujours à fond dans ce style de musique et investissaient très souvent dans des festivals. En conclusion et sans le venter, l’aîné des Bryn Gilweathwy était plutôt bon danseur.
Revenons à nos moutons, le jeune homme se mit face à la dernière année. Il l’attira vers lui et lui saisit les hanches.

Ywain « Si tu trouves cela trop embarrassant je comprendrais ... Si cela ne te pose pas de problèmes, passe tes bras autour de mon cou... »

En échange, le Serdaigle adressa un habituel sourire en coin à sa compagne de Serpentard.

Bonsoir... Ne t’excuse pas ! Tu sais, cinq, dix minutes ou une demi heure de retard ce n’est rien alors je ne te ferais pas la morale pour cinq malheureuses minutes et des broutilles ! Le principal est que tu sois présente, n’est-ce pas ? ... Tu es vraiment très belle.

Ywain s’était avancé vers elle, il fit un geste pour retirer ses gants et s’il ne l’avait pas fait Naëlle n’aurait probablement pas remarqué avant un moment que ses mains étaient couvertes. Le jeune homme lui prit la main gauche en lui souriant puis enlaça son bras au sien. Elle se laissa faire et sourit à son tour à son cavalier.

Merci beaucoup. Tu l’es aussi...Enfin beau…pas belle, bien entendu...

Naëlle n'avait jamais été très à l'aise avec les compliments et cette fois-ci ne fit pas exception...Elle termina donc sa phrase en balbutiant et rosissant légèrement avec l'impression qu'elle aurait mieux fait de s'en tenir à un simple remerciement, même si son compliment était sincère…

Ils se dirigèrent vers la salle de bal et passèrent la haute porte. Elle sentit alors sur ses chevilles nues comme un léger chatouillement, intriguée la Serpentard posa ses yeux noisettes sur le sol et l’étonnement se propagea sur son visage tandis qu’une sorte de brume en faisait de même sur le sol…Les pas que faisaient les autres élèves ou professeurs donnait du mouvement à la brume qui flottait alors un instant avant de retomber doucement sur le sol.

Soudain la voix du directeur s’éleva dans la salle. Les conversations autour d’elle faiblirent petit à petit. La jeune femme ne l’écouta pas, se doutant que le discours devait être d’une inutilité et d’un ennui effrayants. Elle balaya la salle de son regard noisette pour tenter de repérer quelques personnes qu’elle connaissait. Elle reconnut certains élèves de septième année, mais personne qu’elle connaissait réellement.

Des applaudissements la sortirent de ses pensées et elle put voir le directeur se placer sur la piste de danse accompagné de sa cavalière, laissant ainsi la scène libre pour un groupe qu’elle ne connaissait absolument pas. Ils entamèrent une chanson assez douce et le directeur ouvrit le bal. Bientôt, des élèves commencèrent à rejoindre la piste de danse : le Serdaigle et la Serpentard en firent partie. Le premier approcha la seconde de lui et Naëlle sentit les mains du jeune homme se posa sur ses hanches.

Si tu trouves cela trop embarrassant je comprendrais ... Si cela ne te pose pas de problèmes, passe tes bras autour de mon cou...

Elle répondit au sourire qu’Ywain lui adressait, mit ses bras autour du cou du jeune homme et se laissa bercer par la musique…Un peu trop sûrement puisqu’elle finit par poser sa joue contre le torse du jeune homme et s’aperçut seulement à cette instant à quel point elle était petite…ou lui grand, en fait. Puis se rendant soudain compte de ce qu’elle venait de faire, la Serpentard recula la tête, rougissante. Elle n’avait pas vraiment l’habitude d’être comme ça…

La chanson se termina sans qu’elle ne prononce un mot, gênée. La jeune femme s’écarta légèrement du Serdaigle sans pour autant dénouer ses bras de son cou et planta ses yeux dans ceux de son cavalier tandis que le groupe démarrait une deuxième chanson, plus rapide que la précédente.

Hum…Ca ne t’ennuie pas si on va chercher quelque chose à boire ?

Bien qu’elle ait réellement soif, c’était aussi une excuse pour s’éloigner de la foule. En effet, un nombre assez conséquent d’élèves commençait à affluer sur la piste de danse et même si celle-ci était de grande taille, les deux élèves se trouvait quasiment au centre maintenant et Naëlle n’aimait pas tellement rester à un endroit où elle sentait plein de monde fourmillant autour d’elle. Elle préférait être sur les bords d’une piste de danse qu’au milieu…

Finalement, la Serpentard répondit positivement au geste d’Ywain. Alors, il sentit les bras légers et fins de la jeune femme sur ses épaules. Le jeune homme s’était fait emporter par la musique et par la vague de son passé. Cet air lui rappelait tant de choses et pourtant, tous les airs de musique irlandaise se ressemblaient. C’est alors que, le garçon sortit de son enfance par la tête de Naëlle sur son torse, il se contenta de la regarder rêvasser avec un sourire amusé aux bout de ses lèvres. Elle ne s’était probablement pas rendue compte de ce qu’elle venait de faire et pourtant, cela rendait le jeune Serdaigle incroyablement heureux. Ne pouvant pas contenir un côté légèrement embarrassé, son rythme cardiaque augmenta et il se débarrassa avec difficulté de son gêne avec des pensées différentes. Heureux ? Oui, mais avec une pointe de gêne aussi. Petit à petit, elle dû se rendre compte de ce qu’elle avait fait alors elle s’écarta. Tout de même un peu déçu, le garçon comprit qu’elle s’était appuyée contre lui sans faire exprès. Puis ... À la fin de la première chanson, elle planta son sombre regard dans la sien en lui posant une question. Comme hypnotisé par ses beaux yeux noisette, il répondit maladroitement.

Naëlle « Hum…Ça ne t’ennuie pas si on va chercher quelque chose à boire ? »
Ywain « N...Non pas du tout ! À vrai dire je commence à avoir la gorge sèche. »

Quel beau mensonge, ce qu’il venait de dire était complètement idiot parce qu’il n’avait pas du tout soif enfin bref, il vaut mieux faire une pause direct et entamer la suite à fond plutôt que d’attendre et d’avoir vraiment soif. On dit d’ailleurs qu’il ne faut pas attendre d’avoir soif pour s'hydrater. Quel rapport ? Ahem ... Aucun. Ywain attrapa Naëlle par les poignets, toujours autour de son cou, il les enleva délicatement tout en gardant la main droite de la jeune fille dans la sienne. Lui qui avait été éblouis par la splendeur de la salle, il n’avait pas vraiment fait attention au reste comme l’endroit où l’on servait la boisson et la nourriture donc il se laissa conduire par sa compagne et s’installa à une table avec elle. Une phrase lui traversa l’esprit, celle que le Directeur avait prononcé lors de son discours ... La seule qu’Ywain avait écouté ! “ Il vous suffira de claquer des doigts pour qu’un elfe de maison vienne vous apporter ce que vous désirez. “. Immédiatement, le garçon passa à l’acte et lorsqu’un elfe apparût il lui demandait gentilement...

Ywain « Une bière au beurre s’il vous plaît. »

Son regard retomba alors dans celui de Naëlle.

N...Non pas du tout ! À vrai dire je commence à avoir la gorge sèche.

Naëlle sentit qu’Ywain lui attrapait les poignets pour se dégager des bras de la jeune femme, mais garda sa main droite dans la sienne…C’est donc avec sa main dans celle de son cavalier que Naëlle se hissa sur la pointe des pieds afin de trouver une table libre. Mais même en se grandissant, elle ne voyait quasiment rien et décida qu’il valait mieux quitter la piste de danse pour trouver ce qu'elle cherchait. Entraînant le Serdaigle derrière elle, la jeune femme leur fraya un chemin dans la foule. Bientôt, elle vit apparaître derrière les danseurs quelques tables et les deux élèves se retrouvèrent alors en dehors de la piste de danse. Tournant son regard à droite et à gauche, la Serpentard finit par repérer une table libre un peu plus loin. Elle slaloma entre les tables toujours en tenant les main d’Ywain. Ils arrivèrent à la table qu’elle avait trouvée et en voyant le jeune homme s’asseoir face à une table vide de toute nourriture ou boisson, elle se maudit de ne pas avoir pensé qu’ils auraient dû passer par le buffet, s’il y en avait un…Cependant, elle fut prise de court par le Gallois qui claqua des doigts…Elle le regarda bizarrement avant de comprendre qu’un elfe venait d’apparaître à ses côtés. Le sixième-année s’adressa à l’elfe, tandis qu’elle-même s’asseyait.

Une bière au beurre s’il vous plaît.

Habituée à ce que les elfes ne soient pas forcément traité de la meilleure des façons, Naëlle fut étonnée que son cavalier s’adresse aussi gentiment à la créature magique. Cependant elle n’en montra rien et sentant son regard bleu sur elle, elle s’adressa à son tour à l’elfe de maison.

La même chose.

Deux Bières au beurre apparurent alors devant eux. La dernière-année planta ses yeux noisettes dans ceux du Serdaigle, l’air intrigué.

Comment as-tu ?…Ah, non, laisse tomber. Je suppose que le directeur l’a dit dans son discours…Ca m’apprendra à ne pas écouter…

Elle leva les yeux au ciel, avec un sourire exaspéré. Puis elle laissa son regard balayer la salle. Quasiment tous les élèves dansaient, à part quelques couples où elle remarqua que les cavalières n’adressait pas une seule parole à leur compagnon…* C’est fou comme c’est tous les ans la même chose… * pensa-t-elle. La jeune femme porta le goulot de sa bouteille à sa bouche et avala une gorgée de Bière au beurre, puis se tourna vers son cavalier. Elle détailla son visage du regard comme si elle essayait de deviner à quoi il pensait à cet instant…Et l’évidence la frappa de plein fouet. Elle ne le connaissait pas. Enfin, si…mais elle ne connaissait quasiment rien de lui à part qu’il était à Seraigle et qu’il venait du pays de Galles…

Je…

Naëlle se ravisa. Elle n’allait quand même pas lui balancer à la figure un « je ne sais rien de toi, alors raconte moi ta vie ! »…Encore un peu et il aurait l’impression d’avoir la baguette sous la gorge…Elle réfléchit un moment afin de trouver la meilleure façon de l’interroger…Elle prit une nouvelle gorgée de Bière au beurre et sourit doucement au jeune homme.

Parle moi de toi…

[ 3254411578965321554 excuses ( et plus >.< ) j’ai pas pu tenir ma promesse parce que ces derniers jours j’ai eu un projet scolaire important qui m’a été donné à la dernière minute. J’ai été incapable de poursuivre ma réponse sur Works TT ]

Naëlle « Parle-moi de toi... »

Ywain sortit de sa rêverie et reporta à nouveau son attention sur sa compagne de bal. Il ne s’en était pas rendu compte mais depuis que l’elfe de maison lui avait servit sa bière au beurre, il s’était “ noyé “ dans ses arrières pensée tout en oubliant où il se trouvait. C’est alors qu’il leva brusquement les yeux vers la magnifique Serpentard comme s’il avait été surpris dans l’une de ses erreurs ou bêtises par une personne étrangère à ses yeux.
Revenir à la réalité ... Lui qui s’était appuyé sur ses coudes se laissa emporter en arrière et vint s’appuyer au dossier de sa chaise. Il regarda longuement la jeune femme tout en oubliant la politesse, il sa main dans ses cheveux, signe dont il ne pouvait pas se passer et qui signifiait qu’il réfléchissait. D’une voix douce, il se rattrapa se remit dans sa position de départ.

Ywain « Que dire ? Je suis un sorcier banal. mais enfin, commençons par le commencement ... Je fais partie des sang-mêlés, c’est ma mère qui a eut la chance d’étudier à Poudlard dans ma maison. Je suis l’aîné et derrière moi se situe William et ensuite Anwen. Tout jeune, j’ai rencontré un garçon qui devint rapidement mon meilleur ami, il était dans la même maison que moi cependant, en grandissant, il devenait complètement fou. Je n’ai donc pas honte de dire qu’il était tombé amoureux de moi. J’ai eu tort de croire que c’était réciproque. Maintenant, je me rend compte que lui seul ressentait quelque chose ! Un matin, il est partit ... Depuis, je ne l’ai plus revu ... Mais enfin, je te raconte de cela ... Ce n’est pas très important ! »

Le jeune homme enchaîna.

Ywain « Moi de même, J’aimerais savoir qui est Naëlle Lestrange ... »

Dit-il dans un sourire.
Le garçon faillit bondir mais il se retint à la seconde près. Ce qu’il avait dans la poche intérieur de sa poche ... La rose ! Il avait complètement oublié de la donner à la jeune femme en début de soirée ! * Mais quel abrutit, quel idiot, quel co... * se disait-il . Il chercha longuement comment la lui offrir et se posa et reposa des question. Comment faire ne pas paraître idiot plus que d’habitude ? Lui donner à la prochaine danse ? Lui offrir tout à la fin ? Il hésitait entre ces deux réponses mais opta pour la seconde. En lui souhaitant une bonne fin de soirée, peut-être que cela allait rendre leur “ séparation “ moins dure. Le sixième année cessa d’y penser en se disant qu’il ne devrait pas penser à la fin, suivre le rythme de la soirée et s'inquiéter plus tard. Tout de même ... Est-ce que dans sa poche, la belle fleur se dégradait-elle ?
Il espérait que non ... Quelle honte d’offrir une rose sans pétales !
Lors que la jeune femme entama la suite de la conversation, le garçon sortit de son angoisse pour l’écouter attentivement.

[ Après une grosse panne d'inspi, mon RP. Désolée de tout ce retard, et aussi pour l'abominable chose que tu vas devoir lire. =S ]

Ywain se recula sur sa chaise et passa une main dans ses cheveux. Il resta quelques secondes comme ça, et revint finalement à sa position initiale avant de commencer à parler.

Que dire ? Je suis un sorcier banal. mais enfin, commençons par le commencement ... Je fais partie des sang-mêlés, c’est ma mère qui a eut la chance d’étudier à Poudlard dans ma maison. Je suis l’aîné et derrière moi se situe William et ensuite Anwen. Tout jeune, j’ai rencontré un garçon qui devint rapidement mon meilleur ami, il était dans la même maison que moi cependant, en grandissant, il devenait complètement fou. Je n’ai donc pas honte de dire qu’il était tombé amoureux de moi. J’ai eu tort de croire que c’était réciproque. Maintenant, je me rend compte que lui seul ressentait quelque chose ! Un matin, il est partit ... Depuis, je ne l’ai plus revu ... Mais enfin, je te raconte de cela ... Ce n’est pas très important !

Naëlle pencha la tête de côté, comme si elle s’attendait à une suite, mais il n’en fut rien.

Moi de même, J’aimerais savoir qui est Naëlle Lestrange ...

Le jeune homme lui sourit et Naëlle ne put s’empêcher de le lui rendre. Un peu crispé, peut-être. Elle n’aimait pas vraiment parler d’elle et ne savait pas comment s’y prendre. De la main elle rabattit une mèche de cheveux derrière son oreille.

Il n’y a pas grand chose à en dire. Fille de Mangemort réputés et cousine des Malefoy. Les gens se forgent facilement une opinion, donc pas de véritables amis. Pas plus que je n’ai de frère ou de sœur.

Elle tourna la tête, ne trouvant pas grand chose d’autre à dire et croisa alors le regard d’une élève qui la regardait en fronçant le nez comme si elle était répugnée à l’idée d’être à quelques pas d’une fille de Mangemort. Ou était-ce la paranoïa de la Serpentard ? Toujours est-il qu’elle toisa la jeune élève, comme pour la défier d’oser dire quoi que ce soit. La scène ne dura que quelques secondes et la septième-année reporta son attention sur son cavalier.

Je ne pense pas qu’il y ait autre chose à savoir à propos de moi.

Plongée dans ses pensées, sa vue se troubla et, machinalement, elle fit tourner la bouteille de Bière au beurre entre ses doigts. Il se passa quelques minutes où elle ne fit pas très attention à ce qui se passait autour d’elle. Cependant, l’odeur de la Bière au beurre se fit plus persistante et la ramena à la réalité. Elle cligna des yeux pour retrouver une vue normale et vit le liquide ambré s’étaler sur sa main gauche. Et il fallut un peu plus de temps pour que Naëlle saisisse ce qu’il se passait…

Nom d’un balais !

Sous la surprise, elle se leva et se maudissait maintenant d’être aussi maladroite. Elle secoua sa main, ce qui ne fit qu’aggraver la situation. Quelques gouttelettes volèrent, mais la Serpentard ne s’en rendit pas compte, trop occupée à chercher le moyen de nettoyer sa main et la table. N’ayant pas sa baguette sur elle, elle posa les yeux sur Ywain, un sourire contrit sur les lèvres.

Hum…Tu n’aurais pas ta baguette sur toi, par hasard.