Cassandra Helen Murray

-Cassie ! Debout !

Doucement, la jolie jeune fille émergea. Il était à peine six heures, mais elle aimait prendre son temps. Elle repoussa la couverture et s’assit sur son lit. Un frisson la parcourut : elle était seulement vêtue d’un débardeur et d’un shorty extrêmement court. Délicatement, la jeune sorcière s’étira, félinement. Une fois sur ses pieds, elle s’avança vers un grand miroir. Elle se détailla de bas en haut. Ses longues jambes fuselées et nues lui plaisaient ; son regard remonta jusqu’à son ventre plat. Sa silhouette était élancée ; elle était svelte et bien faite, on le lui avait souvent dit. La jeune fille s’approcha un peu plus de la glace. Ses grands yeux d’un bleu gris métallique étaient son point fort, et elle ne se lassait pas de les contempler avec fierté. Ses jolies lèvres, quoi qu’un peu fines, se relevèrent en un sourire satisfait. Quant à sa peau opaline, elle était comme toujours irréprochable. Après avoir longuement observé les traits fins de son beau visage, la jeune fille attrapa une brosse et disciplina ses longs cheveux d’or. Ceux-ci, délicatement ondulés, lui tombaient gracieusement dans le dos. Une fois sa tignasse dorée domptée, elle entreprit de se maquiller. Elle recourba ses longs cils, ombra subtilement ses paupières.

-Cassie !

Deuxième appel… La jeune fille sortit de la chambre, et descendit au rez-de-chaussée d’un pas leste. Elle entra dans la cuisine où flottait une odeur de crêpe et de chocolat. Une petite femme blonde s’affairait autour des fourneaux, tout en chantonnant gaiement. Autour de la table étaient assis un grand homme brin, doté d’une fine moustache brune et un petit garçon. Le premier ne sembla pas remarquer l’entrée de la jolie blonde, trop absorbé par son journal ou bien il ne s’en souciait pas, tandis que le petit garçon l’accueilli par un immense sourire.La jeune fille alla s’asseoir près de lui, et lui ébouriffa affectueusement les cheveux au passage.

-Salut crevette ! Déjà debout ?! se moqua la jolie blonde.
-Maman ! Cass’ m’embête encore ! se plaignit immédiatement le petit brun, tout en poussant sa sœur de la main.

La femme se retourna avec un immense sourire. Elle ressemblait traits pour trait à sa fille, bien que déjà on pouvait voire quelques rides au coins de ses yeux.

-Chérie ! Tu es réveillée ! As-tu bien dormi ? Il te faut être en forme aujourd’hui ! On ne rigole pas avec la rentrée, n’est-ce pas ma puce ? J’imagine que tu dois être très heureuse de reprendre l’école ! Poudlard, c’est vraiment les plus belles années, tu sais. Tiens, mange ma Cassie.

Tout en parlant, elle s’affairait autour de sa fille, lui servant des crêpes et lui servant des jus de fruits. Cassie souriait. Elle riait de voir sa mère si anxieuse, mais il en était toujours ainsi quand il s’agissait d’elle.

-Helen ! Laisse donc Cassandra tranquille. Elle n’en est pas à sa première rentrée…

L’homme à la moustache avait laissé la Gazette. Cassie reconnaissait bien là son beau-père. Tout l’irritait, à commencer par le bruit, et cette agitation l’empêchait visiblement de continuer sa lecture. D’un regard froid, il fixa Cassandra. Celle-ci ne cilla pas et soutint son regard.

-Hugues, tu devrais un peu plus t’impliquer dans la vie de Cassie et Martin Jr… répondit distraitement Helen. Quant à toi, ma puce, tu devrais mieux te couvrir. Regarde moi cette tenue ! Tu vas attraper froid le jour de ta rentrée ! Tiens prends ma veste, et finis tes blinies…

Cassie repoussa gentiment sa mère. Elle avait beau l’adorer, elle n’appréciait pas pour autant ses démonstrations d’affection et cette angoisse maternelle qu’elle trouvait excessive. Rapidement elle finit son assiette, puis elle fila au premier, dans sa chambre. Elle avait du temps devant elle, mais elle avait aussi beaucoup à faire. Elle choisi de s’habiller en premier. Elle ouvrit une grande armoire de chêne, pleine à craquer. Des dizaines de tenues, soigneusement rangées, s’offraient à elle. Cassie opta pour un débardeur bleu assorti à ses yeux et un jean foncé qui accentue le fuselage de ses jambes.,L’inspection du miroir recommença. Elle s’estima parfaite ; elle était à la fois simple et distinguée, belle et sexy sans tomber dans la vulgarité. L’apparence était certainement pour elle le plus important. La première impression marque, aussi faut-il toujours faire de l’effet dès le premier coup d’œil… Satisfaite, Cassie jeta un coup d’œil circulaire dans la pièce. Le sol de la chambre était jalonné d’habits, de parchemins et de livres. Ouverte sur une petite commode, une valise à moitié vide attendait. Organisée, Cassie rassembla ses livres à l’aide de sa liste, puis rangea ses parchemins et autres accessoires de cours. Elle sortit de son écrin sa baguette, une petite merveille en bois de vigne renfermant une écaille de Magyar, puis mis de côté son Eclair de Feu. Quand tout fut à sa place et empaqueté, la jeune fille eut quelques difficultés à fermer l’immense valise.

-C’est l’heure.

D’un coup, Cassie se renfrogna. Elle allait encore faire le voyage avec Hugues, son beau-père, qui venait de l’appeler. Elle marmonna quelque insulta dans sa barbe et se hâta de prendre ses derniers effets. Elle arracha au passage une photo punaisée au mur, et l’enfoui dans sa poche. Cassandra descendit les escaliers, traînant derrière elle sa valise. En bas, sa mère, son frère et son beau-père l’attendait. La première s’empressa de faire les dernières recommandations à sa fille.

-Sois correcte, ma fille, et travaille bien, n’est-ce pas ? Et puis arrête de chahuter en cours, je ne veux pas qu’on me refasse des remarques sur ton comportement envers les professeurs. Evite de veiller, et de trop sortir, et… la voix d’Helen se brisa, et les larmes montèrent aux yeux de la mère. Elle étreignit sa fille et lui dit dans un sanglot : tu vas me manquer… prends soin de toi.

Cassie répondit à l’étreinte maternelle et essaya de la rassurer. Doucement, elle s’extirpa de ses bras et alla à son frère. Celui-ci la regardait avec de grands yeux, un sourire franc sur les lèvres. Elle posa sur sa joue un baiser bruyant, qu’il s’empressa d’essuyer.

-Martin, t’as pas intérêt à entrer dans ma chambre. Et sois sympa avec M’man.
-Oui m’dame ! se moqua le petit garçon, faisant le salut militaire Moldu.

Cassie sentait l’impatience de son beau-père croître, et les au revoirs la gênaient. Elle sourit et s’esquiva, laissant sa mère sourire amèrement, et son frère la chahuter au passage. Elle traversa le jardin et s’installa dans la voiture. Hugues conduisait. Le voyage jusqu’à King’s Cross durait un peu plus d’une heure et demie et la compagnie de ce grand homme froid n’était pas des plus distrayante… Le silence dans la voiture devenait, au bout de cinq minutes pesante, Cassandra s’étant mise à l’arrière pour éviter trop de proximité. Elle sortit de sa poche la photo, prise dans sa chambre auparavant. Elle ne put l’observer sans émotion. On la voyait, elle, entourée de deux petits garçons. A l’époque de cette photographie, elle n’avait encore que dix ans. Le petit garçon à la droite était Martin, on reconnaissait bien son menton fort et sa tignasse brune, malgré ses 4 ans à l’époque. A l’autre extrémité de la photo, étreignant sa sœur, souriait un magnifique garçon. On aurait dit le sosie de Cassie ; aussi blond qu’elle, il avait les mêmes traits fins, la même bouche rose et fine, ses yeux bleus brillaient du même éclat. A la vue de cette photo, si souvent contemplée, Cassie ne put s’empêcher de tressaillir. Quelle belle époque que celle de cette photo… Tous les trois vivaient heureux, ils débordaient de joie et de bonheur. En ce temps, leur père vivait encore avec eux. Martin Murray était un Moldu qui n’avait jamais vraiment adhéré au mode de vie des sorciers, et jamais vraiment accepté la Magie, mais qui restait par amour de ses enfants, Cassandra, Elliot et Martin Jr. . Elle avait dix ans, Elliot cinq et Martin trois ; à cinq, ils formaient une belle famille qui s’aimait et respirait la joie. Tout ca jusqu’à ce qu’Elliot tombe gravement malade. Un an après la prise de la photo, il s’affaiblit brusquement, pour décéder deux mois plus tard. Un réel choc pour toute la famille, qui ne s’en était jamais vraiment remise. Martin Murray, le père, ne put supporter la perte de son fils et préféra s’en aller. Cassie rentra cette année à Poudlard et souffrit seule, sa mère étant trop accablée pour la soutenir. Quant à Martin Jr. , il était jeune et ne comprit pas vraiment tout, bien qu’il vécu lui aussi mal la perte de son frère. Tant bien que mal, tous essayèrent de se reconstruire. Martin Murray en rompant tout contact avec ses enfants et son ex-femme, Helen en se remariant avec un sorcier plus stable, Cassie en se créant une carapace. Aujourd’hui, Elliot aurait dû avoir onze ans. C’aurait dû être le jour de son entrée à Poudlard. Cette triste pensée serra la gorge à Cassandra, qui succombait rarement à la mélancolie et à la nostalgie…

-On arrive.

Ces brèves paroles de Hugues la tirèrent de sa rêverie. Finalement, le voyage était passé plus vite que prévu. Elle s’extirpa de la voiture, et d’un coup se métamorphosa. Elle qui avait été quelques instant plus tôt mélancolique changea d’attitude et d’état d’esprit. D’un coup, elle se redressa la tête droite et le regard assuré. Elle avançait d’une démarche souple et gracieuse. Tout en cette jeune fille respirait la féminité délicate. Suivie de son beau-père, elle passa discrètement le mur et arriva voie 9 ¾ . Celle-ci, pour le plus grand bonheur de Cassie, grouillait de monde. D’un regard circulaire, elle chercha des yeux quelqu’un digne de son attention.

« Y aurait-il ici un homme à séduire qui en vaille la peine ? » fut sa première pensée.

Poudlard était, pour elle, un paradis. Des beaux jeunes hommes à la pelle, qui ne demandent qu’à être séduits. Cassie aimait les hommes, qui le lui rendaient bien… Séduire, charmer, était ce qu’elle préférait par-dessus tout.

« A quoi bon avoir un physique avantageux si c’est pour ne pas en profiter » était son excuse, quand on la traitait de nymphomane enragée.

Un coup de sifflet annonça le départ imminent du Poudlard Express. Cassie empoigna sa valise, serra froidement la main de Hugues, et monta dans le train. Elle était repartie pour une nouvelle année, une sixième année à Poudlard. Cassandra chercha un wagon vide, pour s’y installer. Elle fut vite rejointe par plusieurs filles qui lui racontaient avec bruit leurs vacances. La jeune fille les écouta distraitement, occupée à se faire les ongles. C’était sa distraction préférée lorsqu’elle prenait le train, ça l’occupait et lui changeait les idées. Le voyage fut long, sans grand intérêt. A leur arrivée, toutes les filles descendirent et s’engouffrèrent dans une des calèches. On dit qu’elles sont tirées par des Sombrals, une sorte de chevaux volants… Une fois entrée dans le château, la répartition commença. C’était habituellement un moment qu’appréciait Cassie. Elle se revoyait, là, six ans auparavant. Elle était alors une petite fille frêle et timide. Elle connaissait par cœur la lettre d’admission, tellement elle l’avait relue. Elle, qui était une sang-mêlé, avait toujours craint de n’avoir pas hérité des pouvoirs de sa mère, et la mort d’Elliot avait tout remis en cause. Elliot… C’est lui qui aurait dû être là, à la place de ces gnomes apeurés… Elle avait l’impression que l’ombre de son petit frère rôdait autour d’elle. Jamais elle n’y avait tant pensé… Elle se croyait tellement forte. De plus, à Poudlard elle rompait totalement avec la Cassie de chez elle, celle qui aimait se faire cajoler par sa mère et embêter par Martin JR… A Poudlard elle mettait cette deuxième vie entre parenthèse et évitait toute allusion à Elliot. Cela la perturbait d’y penser autant… Cassandra reprit néanmoins ses esprits, et se contrôla. Elle sourit à un beau garçon, au fond de la salle. Peut-être que la soirée n’allait pas être si mauvaise… Les nouveaux passèrent la Répartition, et Cassie se maîtrisa assez pour bien supporter cette petite épreuve. Elle rigola des professeurs et des bizus.

Les débuts d’années sont comme des recommencement : on redémarre tout à zéro, avec les mêmes lieux, les même personnages, mais dans le fond tout change. Celle-ci s’annonçait pleine de belles surprises et de rebondissements, et Cassie était bien décidée à profiter de ce qui allait être son avant-dernière année !

Ou avez-vous connu ce forum? Je suis la cousine à Idunn
prénom: Marie
âge: 13
taux de présence sur 10: 9 si y'a pas mal d'action.
ce qui vous a attiré ici: Un tout. Ca al l'air propre, actif, de qualité... Parfait quoi !!

bienvenu parmis les Serpentard chère collègue

amuse toi bien

mercii !

Biienvenue
Amuses toi bien la miss ^^

Bienvenue

Villa fiche nettoyée, bon jeu et si tu as une question n'hésites pas

Ps. merci adrianna pour la répart

Bienvenue Miss

Amuse-toi bien mais ça je pense que tu vas le faire instinctivement

Welcome Miss Murray, Have fun.

Bienvenue

(Bien,bien une Serpy, t va sous peu m'appeler "maitre" ou "Prince", c'est au choix... XD quoique, on pourrait peut être faire une exception pour ces jolies yeux...)