Discussion parmis les hiboux...|annulé|

Ce samedi matin-là, Naëlle revint du petit-déjeuner avec une idée précise de ce qu'elle allait faire en tout premier lieu, avant même ses devoirs...Ecrire une lettre à ses parents. Elle ne leur avait envoyé aucune missive depuis au moins un bon mois et elle se dit qu'un petit mot pour montrer qu'elle ne les oubliait pas ne serait pas de trop. Elle alla dans le dortoir qu'elle occupait avec d’autres filles de sa maison et pris son sac de cours, elle pourrait peut-être faire un devoir avant d'aller envoyer sa lettre. Elle retourna dans la salle commune et elle s'assit dans un moelleux fauteuil vert proche de la cheminé encore inutilisé par un quelconque élève et entreprit de sortir un livre de cours, qui fut le Livre de Sorts et Enchantements, niveau 7, ainsi qu'une plume, de l'encre et un morceau de parchemin. La jeune fille se pelotonna dans le fauteuil, le livre couvert de son parchemin sur les genoux. D'un coup de baguette, elle fit léviter son encrier une dizaine de centimètre au dessus de ses genoux. Assis sur le tapis vert brodé d'argent devant la cheminée, un élève de première année, à en juger par sa petite tête et son air constamment ébahi, laissa échapper une exclamation admirative et Naëlle leva les yeux au ciel. * Ce n'est qu'un Wingardium Leviosa informulé, par Salazar ! * Elle trempa finalement sa plume dans l'encrier et commença sa lettre.

Papa, Maman,

Qu'allait-elle pouvoir leur raconter ? Elle resta dix minutes la plume en l'air à réflchir avant de se remettre à l'écriture de sa lettre.

Lorsqu'elle eut fini la lettre, Naëlle eut un sourire satisfait. Rien ne valait un petit mensonge pour se débarasser d'une corvée telle que l'écriture régulière de lettres...En effet, elle avait prétexté devoir retourner à la rédaction d'un devoir pour abréger la lettre... Elle regarda son sac de cours et le livre de Métamorphose dont le coin dépassait vaguement du sac. Elle rédigerait son devoir plus tard. La Serpentard rangea son livre de Sortilèges, sa plume et son encre dans son sac avant de le fermer. Elle roula sa lettre et d'un coup de baguette, elle la scella. Elle se leva et mis sa baguette et la lettre dans sa poche d'uniforme avant d'attraper son sac pour le ramener à son dortoir, mais à mi-chemin elle se ravisa et se dit qu'elle pourrait peut-être aller à la bibliothèque en revenant de la Volière. Elle accrocha alors son sac à son épaule et sortit de la salle commune.

Naëlle leva la tête d’un air désespéré et regard les escaliers qui bougeaient continuellement. Arriverait-elle un jour à la fin de son ascension ? Elle avait déjà fait des centaines de fois le trajet de la salle commune à la Volière, mais chaque année elle avait l’impression que la Volière prenait un malin plaisir à se hisser toujours plus haut dans les tours du château…A moins que ça ne soit dû au fait qu’elle n’avait que ses parents à qui envoyer des lettres et qu’elle s’était éloigné d’eux de plus en plus au point d’en arriver à fréquenter les réunions des apprentis de l’Ordre de Fumseck. Ce qu’elle n’aurait bien entendu jamais osé quelques années plus tôt. Oui, ses parents l’aimaient et elle les aimait en retour, mais pendant sept ans elle avait fréquenté Poudlard sans qu’ils n’aient d’influence sur elle et petit à petit, elle avait changé à leur dépends…Elle leur mentait, ils ne connaissaient plus rien d’elle. C’était quand même un peu triste mais c’était comme ça. Perdue dans ses réflexions Naëlle ne s’était pas aperçue qu’elle était arrivée à la Volière. Elle entra dans la pièce et plisse le nez sous l’odeur des fientes. Elle repéra un hibou de l’école et l’appâta grâce à du Miam’Hiboux qui traînait en permanence dans un coin de la pièce. Au bout d’environ cinq minutes à agiter le biscuit en direction du hibou, celui-ci se décida à venir se poser sur le bras de Naëlle. * Et bien, c’est pas trop tôt ! * Elle lui donna le biscuit et lui caressa les plumes pendant qu’il engloutissait le Miam’Hiboux. Elle lui attacha la lettre à la patte et lui murmura l’adresse avant de s’approcher de l’ouverture dans le mur afin que le hibou prenne son envol. Naëlle s’accouda au rebord de l’ouverture et regarda la hibou partir avec sa lettre et resta après qu’il soit complètement disparu. Resserrant ses bras autour d’elle, Naëlle frissonna mais ne se décida pas à partir de la Volière. Ca faisait bien dix minutes qu’elle n’avait pas bougé lorsqu’elle entendit un craquement résonner sur les murs de la pièce. Quelqu’un venait d’entrer…

Lorsque Naëlle avait entendu quelques pas, sa main s’était mécaniquement glissée dans la poche de son uniforme et avait attrapée sa baguette pour être prête à…A quoi, d’ailleurs ? Elle n’en savait rien. Et elle virait complètement paranoïaque. Sans desserrer sa main de sa baguette, la Serpentard laissa la personne s’approcher tandis que son cœur s’accélérait, elle fronça le nez, agacée par sa réaction. * Nom d’une chouette, je suis encore pire que parano ! Que pourrait-il m’arriver ici, franchement ?! * Lorsque deux bras l’encerclèrent, elle retint à grand peine un sursaut. Elle connaissait cette odeur, mais au milieu du mélange d’odeur des fientes et des rats morts elle pouvait facilement se tromper. * Et même malgré cette désagréable odeur persistante, j’arrive à aimer cet endroit… * Elle respira un grand coup et son cœur reprit immédiatement un rythme normale.

-Bonjour Naëlle.

Un faible sourire vint jouer sur les fines lèvres de la jeune fille et éclaira son visage. Cette voix, elle la reconnaîtrait entre mille ! Son cousin Samuel qu’elle n’avait pas revu depuis…Pfiouuu, elle avait l’impression que c’était des années plus tôt ! Naëlle se détendit dans ses bras et s’appuya légèrement contre lui. Elle avait toujours été très proche de son cousin et le voir lui faisait toujours énormément de bien, d’autant plus qu’ils devaient maintenant se cacher pour se voir…* Il y a des fois où je déteste ma famille et tous ses espèces de codes que je dois respecter sous prétexte que je suis une Sang-Pur et que je sois malgré moi liée aux Mangemorts ! * Et…elle s’emportait dans ses pensées, décidément ça ne tournait pas bien rond chez elle en ce moment ! En plus, elle n’avait toujours pas répondu à son cousin et sa main était toujours crispée autour de sa baguette. Naëlle sortit sa main de sa poche et laissa son bras retomber le long de son corps avant de prendre la parole.

-Bonjour Samuel.

Le silence revint dans la pièce à peine troublé par les battements d’elle de quelques hiboux. Elle continue de fixer l’extérieur, mais son regard avait quitté le ciel pour se poser sur la Forêt Interdite puis sur le lac, où son regard se perdit. Complètement absorbée par ses pensées chaotiques, la Serpentard dû cligner des yeux pour revenir dans la Volière où elle reprit doucement la parole.

-Tu vas…bien ?

Naëlle se blottit un peu plus contre son cousin et respira son odeur. Merlin, qu’il lui avait manqué, même si elle ne l’avouerait jamais à voix haute. Et ça faisait tellement longtemps qu'ils ne s'étaient plus parlés qu'elle ne savait même pas comment démarrer la conversation...

[Merci de centrer ton texte par l'outil list]

Naëlle était une magnifique jeune fille, douce et gentille enfin cela surtout si ses parents n’étaient pas là. Bellatrix et Rodolphus Lestrange étaient les plus grands serviteurs du seigneur des ténèbres. Les plus fous des mangemorts, c’était la mère de Naëlle qui avait torturé jusqu’à la folie les deux parents de Neville Longdubat…Bellatrix était la toute petit sœur de la grand-mère de Samuel : Narcissa Malefoy. Toutes deux avaient une autre sœurs qui comme Samuel n’avait pas suivit la vie de la famille : Nymphadora Tonks à présent Lupin. C’était la mère de Nathanaël Lupin, le chef de l’apprenti membre de l’ordre de Fumseck, un jeune homme extrêmement sympathique et on avait du mal à croire que sa mère était la sœur de la mère de Naëlle, cette femme si cruelle qui n’avait d’amour que pour Lord Voldemort, son mari et sa fille…
Naëlle avait été élevé dans la noirceur la plus totale. Elle n’avait manquée de rien mais avait été élevé sur le chemin des sangs pures, adepte de la magie noire…Elle était souvent venu garder Samuel et les deux petites sœurs lorsque Mattéo ne voulait pas s’en occupe…Samuel avait toujours été proche de sa cousine Naëlle, elle l’avait souvent défendu et protéger et même après son admission à gryffondor, ce fut la seule personne de la famille, à part ses sœurs, à continuer à lui parler…En cachette bien sûr mais au moins elle lui parlait et était toujours là si il avait un soucis…

-Bonjour Samuel.

Sa voix si douce et pourtant si froide…Samuel l’adorait, c’était cette voix qui pendant tant d’année avait réussi à faire sécher ses larmes parce que si Naëlle ne savait pas que Pansy n’était pas sa vraie mère il y avait une chose en revanche qu’elle savait bien et elle devait sûrement être la seule c’était que Pansy le battait…c’était elle qui pendant des année était venu soigné ses plaies dans son dos, les désinfecter et lui apporter des anti douleurs…C’était elle qui l’allongeait sur son lit et qui appliquait des compresses froides sur son front baigné de sueur causé par la fièvre de douleur…Naëlle avait été mieux qu’une grande sœur, avec uniquement deux ans de différence, elle avait presque servit de mère à ce pauvre enfant qu’avait été le jeune Samuel Nathan Erwin Malefoy…Naëlle…Oui cette fille représentait beaucoup pour Sam et il savait qu’il ne pourrait pas vivre sans elle…Cela faisait tellement longtemps qu’il ne l’avait pas vu, ce qu’elle lui avait manqué cette magnifique jeune serpentarde.

-Tu vas…bien ?

Naëlle n’avait jamais été bien douée avec les mots, elle avait été élevé dans l’esprit qu’un sang pur ne montre pas ses sentiments et elle semblait avoir du mal à s’exprimer souvent…Heureusement devant Samuel son stress était moindre et elle savait lui parler sans trop de problème…Quant à sa question de comment il allait, c’était un peu compliqué…ce n’était pas top, top…Naëlle savait que Samuel était homosexuel mais elle n’était pas au courrant de sa rencontre avec Morgan Enzo Jeff Warden, le jeune homme qu’il avait rencontré il n’y a pas longtemps, jeune homme avec lequel il avait partagé un baiser et qui ne cessait d’obnibulé ses pensées…Il lui manquait mais Sam ne savait pas où le trouver…Il avait peur aussi. Bien qu’il ne le connaisse pas bien, il savait, il sentait que c’était cet homme qui était fait pour lui…C’était une sorte de coup de foudre et Samuel aurait pu attendre des heures ne fuse que pour le voir deux minutes…Ce jeune homme lui manquait tellement…c’était bizarre…Finalement il se décida à répondre :

-Moi, je vais assez bien…Juste que…j’ai rencontré un homme Naëlle, il s’appelle Enzo…Je ne l’ai vu qu’une fois, on s’est embrassé mais je te jure Naëlle que c’est un véritable coup de foudre…ET toi ça va ?