Solitude

|priorité à Ywain|

C'est tit mais me rattraperai sur le suivant Wink

« [...] Tu me manques tellement que je cherche toujours un moyen pour rêver de toi.
Pourquoi suis-je partis alors que tu es tout pour moi ?
J’ai été idiot de dire à mes parents que je n’aurais pas froid.
Là où je suis, je ne vois plus d’oies.
Toi, tu me manques, moi je t’aime.

E.UTHER »

Le vent faisait virevolter ses cheveux bruns et découvraient son regard clair. De plus, ce vent du nord lui glaçait le visage et faisait perler quelques larmes le long du visage du garçon. Non pas des larmes de tristesse mais vu qu’il se le prenait de face ...
Ywain avait lu la lettre à la volière avec attention. Loin d tous les regards et de la signature de l’expéditeur. Le Serdaigle soupira, se retrouver à Durmstrang. Erwan dans cette école, comment se débrouillerais-t-il pour se faire des camarades ? Il était plutôt spécial, débordant d’énergie. Incapable de rester assis plus d’une heure sur une chaise, quoi !
Le vent lui glaçait le visage, Ywain sentait les premiers flocons sur ses épaules et ses cheveux. Le temps commençait à se gâter. Soudain, ses rêves se brouillèrent. Une jeune fille d’une fine robe noire à bretelles vêtue était debout, derrière le bord des « fenêtres » du château entrain de fredonner l’air de « Somewhere » écrit par le groupe « Within Temptation ». Puis elle montra sa belle voix. Le garçon en tomba sous le charme. Elle était si jolie, elle chantait tellement bien. Il se sentit comme porté par le chant des sirènes, dans les légendes de marins. Il avança d’un pas et elle se retourna en continuant de chanter face à lui. Cette belle jeune fille tendit le bras vers lui mais celui-ci, assez malin, compris ce qu’elle voulait. L’emmener avec elle. Découragée, terminant sa chanson, elle perdit le magnifique sourire qu’elle avait esquissé. Son regard sombra et elle fit un quart de tour vers le vide pour le regarder longuement. Elle leva les bras horizontalement tout en restant à la hauteur des épaules et se jeta dans le vide. Le saut de l‘ange. Ywain hurla un « Non ! » et couru pour la rechercher. Malheureusement, il glissa sur la neige, tomba à moitié, se rattrapa et stoppa sa course aux fenêtres sans vitres. La tête et le bras dans le vide, comme s’il voulait attraper quelque chose. Sa main rata son coup de loin ! La mystérieuse jeune fille était tombée et avait atterrit depuis quelque secondes, déjà.
Des larmes perlèrent le long de son visage pâle et sec marquant ses joues par deux traces transparentes qui rougirent petit à petit sur son visage. Tout à coup, une voix familière le réveilla.

Anwen « Y... YWAIN ? C’EST TOI ? QUE FAIS-TU PENCHE SUR CES BORDS ? »
Ywain «TU ES LÀ DEPUIS LONGTEMPS ? »
Anwen «YW’ ... TU PLEURES ? QU’EST-CE QU’IL Y A ?»
Ywain « S’IL TE PLAÎT, REPONDS À MA QUESTION.»
Anwen « JE ... ET BIEN ... PEUT-ÊTRE CINQ MINUTES !»
Ywain «ALORS TU L’A VUE ?»
Anwen «VU QUOI...QUI ? »
Ywain « LA FILLE, PARDIS !»
Anwen «MAIS TU ETAIS SEUL ! »
Ywain « MAIS NON ! ELLE ETAIT LÀ, À CHANTER ET ELLE A SAUTE ! »
Anwen « COMMENT ? MAIS NON ! YWAIN, IL N’Y AVAIT QUE TOI ! »

Anwen, sa soeur s’était rapprochée de son frère. Il s’était redressé et retourné brusquement faisant tomber la jeune élève en arrière. Il avait le visage brouillé de larmes. Ses splendides yeux bleu noyés par un profond chagrin. La lettre de Erwan l’avait déjà secoué de plus, l’hallucination qu’il venait d’avoir lui faisait un poid en plus sur le coeur parce qu’il ne se comprenait plus. C’était la première fois que cela lui arrivait. Comment étais-ce possible ? Devenait-il complètement fou, désormais ? Des questions qui tournaient et lui faisait mal à la tête.
Le jeune homme releva sa soeur et la serra contre lui. Il murmura à son oreille quelques mots tout en pleurant.

Ywain « P... POURQUOI MOI ? POURQUOI C’EST ARRIVE A MOI ? »
Anwen « YW’ ... JE NE COMPREND PAS ... QUE SE PASSE-T-IL ? »
Ywain « POURQUOI CETTE HALLUCINATION ? »
Anwen « YWAIN. SI TU CONTINUES À ME MENTIR, JE NE POURRAIS JAMAIS T‘AIDER. »

Les yeux mi-clos du garçon s’ouvrirent en grand et des larmes perlèrent de nouveau. Comment savait-elle qu’il lui cachait quelque chose ? Elle n’avait que onze ans ! Jamais il ne pourra lui dire qu’il était amoureux d’un garçon. Il risquerait de la choquer !

Anwen « TU ... TU AIMES ? »

Anwen avait un don particulier, elle était capable de lire dans les pensées des gens mais son niveau était plutôt pauvre. Elle n’arrivait pas à lire grand chose. Elle ne pouvait pas aller plus loin que cela lorsqu’elle avait interrogé le garçon. C’était quelque chose qui n’était pas du tout discret dans la tête d‘Ywain, mis à part cela, elle n’aura jamais le niveau nécessaire pour savoir de qui il s’agissait.

Ywain « OUI, BEAUCOUP MAIS LE SEUL PROBLEME C’EST QUE JE SUIS INCAPABLE DE TE REVELER CE SECRET. LA PERSONNE QUE J’AIME ET MOI-MÊME NOUS ETIONS JURES DE NE JAMAIS LE DIRE. »
Anwen « DANS CE CAS, JE SUIS PLUS QU’INUTILE. JE NE PEUX RIEN POUR TOI ET PUIS J’AI L’AIR SI JEUNE QU JE NE POURRAIS PAS COMPRENDRE ! »

Elle se releva, embrassa son frère sur la joue et quitta la volière avec un large sourire étendu aux coins de ses fines lèvres rosées. Le garçon la laissa partir même si elle avait déformé la fin de ce qu’elle avait lu en lui. Son pouvoir avait dû l’abandonner au rapport à son âge et elle avait dû d’imaginer la suite tout en se trompant.
Le Serdaigle passa plus d’une heure assis à l’endroit du saut de son illusion. Son chat était venu lui rendre visite. Il avait du se rouler dans la neige et y rester parce qu’il était tout froid, tout mouillé et grelottant. L’adolescent le prit dans ses bras où l’animal s’endormit. Bien au chaud dans la cape de sorcier du jeune homme.

Le soir, avant d’aller manger, il déposa l’animal sur son lit et le couvera avec une serviette. Le chat était encore humide et l’élève préférait qu’il conserve la chaleur qu’il lui avait fournis. Il partit dîner en compagnie de ses camarades et retourna dans le dortoir, plus tard pour terminer ses leçons.
Sortilèges, Potions, compte rendu de Botanique terminé, il s’enveloppa dans ses couvertures vers 23 heures mais ne parvint pas à trouver le contact avec Morphée. Il repensait à son hallu’, à la lettre et ce que sa soeur lui avait dit. Ywain se leva et s’habilla d’autres vêtements que son uniforme. Un sweet à capuche, à fermeture éclair aux rayures noires et rouges, un t-shirt des « Clash » ainsi qu’un baggy avec une ceinture et des Etnis noires avec le logo de couleur bleu. A vrai dire, il ne s’était pas habillé chaudement pour sa destination: La Volière. Il avait emporté sa plume, son carnet, son encrier, un bougeoir et son chat, Telaw le suivit d’un pas rapide. Heureux de faire une petite ballade nocturne avec son maître.
Le garçon s’installa par terre, sous les fenêtres. Il mit sa capuche et garda son chat dans ses bras. Une personne était venue. Ywain l’avait entendu mais il n’arrivait pas à savoir de qui il s’agissait. Une chouette ou un hibou alla à sa rencontre et la personne caressa le volatile et ne bougea plus. Le serdaigle chercha sa baguette sous son sweet et la pointa en l’air. « Lumos ! » une faible lumière scintilla au bout de sa baguette et il chercha le bougeoir qu’il avait éteint. Suite à cela, il l’alluma également et posa l’objet au milieu de la pièce. Il retourna à sa place tout en se rappelant du visage de son préfet en Chef: Nathanaël Lupin. Il ne pouvait pas mieux tomber ... L’avait-il entendu partir du dortoir pour l'engueuler à cause de l’heure ou n’avait-il rien remarqué pour aller à la volière afin de rencontrer un camarade et l'engueuler par la suite ? En fait, Ywain était sûr que son préfet ne pouvait pas être aussi méchant. Certes, il l’avait déjà rencontré et lui avait adressé quelques mots et pourtant, Nathanaël n’avait pas une tête de psychopathe-tueur-de-volaille-Serdaigles-killer-de-points-contre-
sa-maison-fils-à-papa-et-cafteur-professionnel. Pas d'attitude suicidaire à l’encontre de sa maison, quoi ! Le jeune Emo esquissa un faux sourire plutôt embarrassé et entre ouvrit les lèvres afin de parler.

Ywain « J’ESPÈRES QUE JE NE T’AI PAS REVEILLE. MON BUT ETAIT DE ME REFRAICHIR LES IDEES ... JE NE TROUVE PAS LE SOMMEIL. ESPERONS QUE TU N’ES PAS VENU POUR ME TIRER LES OREILLES, NATHANAËL ... »

Et encore une âme de poète dans ses dires ... Il ne l’avait même pas fait exprès !

Franck « Nathanaël…Qu’est ce que tu as faiiit… »
Nathanaël « Je te promets Franck, c’est la dernière fois ! »
Franck « Comment pourrais je te croire, après ce que je viens de voir… »
Nathanaël « je te jure petit frère, je vais faire des effort, je vais avancé et arrêter de me laisser aller… »
Franck « promets le moi… »
Nathanaël « Je te le promets Franck… »

"J’espère que je ne t’ai pas réveillé.
Mon but était de me rafraîchir les idée ...
Je ne trouve pas le sommeil, espérons que tu n’es pas venu pour me tirer les oreilles…Nathanaël…"

Le serdaigle redressa la tête pour se retrouver face à face avec un jeune homme…Avant de répondre, nathanaël prit bien le temps de le regarder, il faisait à peu près sa taille, un peu plus grand…Il était d’une beauté timide assez exceptionnel et ses cheveux lui donnait un air si mystérieux…Nathanaël constata à son écusson que c’était un élève de la même maison que lui ce qui expliquait qu’il connaissait son nom et qu’il lui demandais de ne pas être là pour le disputer…Il ne voulait pas faire perdre de points à sa propre maison et puis le besoin de se rafraîchir les idée, de prendre l’air, Nathanaël connaissait tellement qu’il ne pouvait pas en vouloir à ce garçon qui semblait si perdu et si triste…Toujours sa peluche dans les bras, nathanaël s’approcha alors et lui murmura d’une voix douce :

"Bonsoir…Ne t’inquiète pas…
Je suis moi aussi venu prendre l’air, excuses moi de t’avoir déranger…
Je vais te laisser mais avant de tourner le dos j’aimerai savoir qui tu es…"

Nathanaël « BONSOIR...NE T’INQUIETE PAS ...
JE SUIS MOI AUSSI VENU PRENDRE L‘AIR, EXCUSES-MOI DE T‘AVOIR DERRANGE…
JE VAIS TE LAISSER MAIS AVANT DE TE TOURNER LE DOS, J‘AIMERAIS SAVOIR QUI TU ES…»

Ywain marqua une pause. Il enleva sa capuche et fixa longuement son préfet. Certes, il lui avait parlé quelques fois en passant mais cela n’avait duré que quelques secondes ... Cinq fois pendant six secondes en six ans, peut-être ? Même pas le temps d’échanger un nom ou une quelconque vanne débile, juste un commentaire sur je ne sais quoi !
Le jeune homme n’avait donc jamais eu le temps de le contempler correctement et de ressentir quelque chose envers lui. Il était vraiment très beau. Ses cheveux blond brillaient à la flamme du bougeoir et étaient plutôt bien coiffés même s’il avait dû essayer de dormir et les ébouriffer. Il avait un doux visage aussi pâle que celui du Gallois et à ce qu’il pouvais voir à cause de la faible lumière, la couleur de ses lèvres étaient plutôt discrète.
Ywain se décida enfin à répondre.

Ywain « JE ... TU NE M’A PAS DERRANGE, PAS DE PROBLÈMES ! JE SUIS YWAIN BRYN GILWEATHWY EN SIXIÈME ANNEE À SERDAIGLE. »

Mais quel triple idiot ! Pourquoi n’avait-il pas dit “ Dans ta maison “ ? La fatigue sans doute ! Enfin bref, il ne faisait pas trop attention à ce qu’il avait dit. Après tout, ce n’était pas un drame !
Il avait caché entre son dos et le mur le carnet à la couverture de cuir ainsi que sa plume et son pot d'encre. Le livre qu’il avait décidé d’appeler « The Memories book » était coincé entre du textile sec et un mur ancien humide à cause de la neige. S’il se levait, Ywain le ferait tomber dans un peu de neige ce qui risquerais de l’abîmer quelque peu. Telaw, au chaud dans les bras de son maître passa sa petite patte blanche et la mit sur le bras de son maître. Le chat bailla un grand coup tout en abaissant ses oreilles en arrière et en fermant ses petits yeux émeraudes, luisants dans la nuit. L’animal se retira et lorsqu’il se retrouva les coussinets dans la neige, il s’étira fortement en émettant un petit gémissement qui amusa le Serdaigle.

Le jeune garçon se sentit attiré par une lueur blanche qui le força à tourner la tête et à ouvrir ses yeux grandement. C’était la jolie jeune fille de l’après-midi. Elle était revenu dans une grande robe blanche aux manches amples et à la longue cape traînante. Elle gardait encore un large sourire d’étendu au creux de ses lèvres. Elle était tellement belle qu’elle leva le garçon à distance. Hypnotisé par sa beauté, le jeune homme oublia la douleur qu’il avait habituellement lorsqu’il se mettait debout après s’être mit en tailleur. Sa bouche s'entrouvrit légèrement pour laisser filer un nuage de vapeur. La belle lui tendit la main et comme un crétin il tenta de la lui attraper. Déçu qu’il ne puisse pas l’avoir, il eu l’impression qu’elle fût frappée par un violent chagrin. Elle baissa sa main et passa au travers de Nathanaël, comme un fantôme. D’un pas lent, elle s’approcha des “ fenêtres “ et après un dernier coup d’oeil en arrière, se jeta dans le vide. Le garçon courra la rattraper mais elle avait disparut de son champ de vision lorsqu’il était enfin arrivé à l’endroit où elle avait sauté. Alors, le garçon se retourna.

Ywain « DIS-MOI QUE JE NE SUIS PAS FOU ! J’EN AI PLUS QU’ASSEZ DE VOIR CETTE FILLE ! C’EST LA DEUXIEME FOIS AUJOURD’HUI QU’ELLE SAUTE À CET ENDROIT ! »

Cracha-t-il. Le sixième année se retourna.

Ywain « L’AS-TU VU, TOI AUSSI ? »

Désolé c'est tout naze ...

[Non c’est super]

« JE ... TU NE M’A PAS DERRANGE, PAS DE PROBLÈMES !
JE SUIS YWAIN BRYN GILWEATHWY EN SIXIÈME ANNEE À SERDAIGLE»

"DIS-MOI QUE JE NE SUIS PAS FOU ! J’EN AI PLUS QU’ASSEZ DE VOIR CETTE FILLE !
C’EST LA DEUXIEME FOIS AUJOURD’HUI QU’ELLE SAUTE À CET ENDROIT, L’AS-TU VU, TOI AUSSI ?"

"JE NE VOIS PAS CETTE FILLE…MAIS JE NE CROIS PAS QUE TU SOIS FOU,
SAIS TU SIMPLEMENT QUI EST ELLE ??? "

mwa c nul par contr sorry

Nathanaël « JE NE VOIS PAS CETTE FILLE…MAIS JE NE CROIS PAS QUE TU SOIS FOU,
SAIS TU SIMPLEMENT QUI EST ELLE ? »
Ywain « N ... NON JUSTEMENT ! MAIS IL SE PEUT QU’ELLE FASSE PARTIE DE MOI... »

Depuis toujours il avait rêvé de rencontrer une jolie jeune fille comme elle. Qui sait ... Peut-être qu’elle existait ? Pourtant, il était sûr qu’elle n’était plus de ce monde. Vêtue de noir le jour et de blanc la nuit pour que la lueur lunaire soit projetée sur ses vêtements à l’apparence soyeuse derrière un profil de spectre. Une jeune fille qui avait dû avoir un profond caractère pour être liée à Ywain et lui faire peur de telle sorte à ce qu’elle se jette dans le vide à partir de la volière. Justement, cette belle inconnue ne devait être qu’un fantôme. Il n’avait donc plus rien à craindre de ses chutes ! Pourtant, un tel comportement lui faisait froid dans le dos et qu’importe ce qu’il ressentait envers elle, il allait être choqué chaque fois malgré tout, habitué ou pas. Peut-être qu’il devrait arrêter d'angoisser dès qu’il la voit sauter de haut. Elle reviendrais, après tout. Le Serdaigle s’était dit qu’il devrait écrire pour s’en rappeler mais la présence de son préfet l’en empêchait. Non pas qu’il le dérangeait, loin de là mais l’adolescent aux cheveux noirs ne pouvait pas montrer son journal au grand public. Pas maintenant.

Une plume sombre se colla à son épaule droite. Lui qui avait tourné le dos à la fenêtre, il n’avait pas remarqué qu’elle était là. De plus, Nathanaël ne pouvait pas la voir donc il ne pouvait pas sursauter histoire de prévenir son camarade. Elle qui était aussi brune que lui était debout sur le bord de la fenêtre. Elle s’appuyait sur les épaules du garçon. Sa tête était posée sur l’épaule droite du Gallois et son souffle glacé le faisait frissonner. Pour la première fois, sa voix raisonna dans la tête du garçon. Une voix tellement douce, tellement agréable à entendre. Une voix si mélodieuse qu’il se sentit obligé de fermer les yeux pour la savourer.

« YWAIN ... YWAIN ... JE TE SENS APEURE. QUE SE PASSE-T-IL ?
- ...
- CONCENTRES-TOI ET ESSAYE DE ME REPONDRE PAR LE BIAIS DE TA PENSE !
- JE .. JE ... QUI ... ES-TU ?
- TA CONSCIENCE ! TU M’AS APPELE JULLIAN ! L’AS-TU OUBLIE ?
- COMMENT ? MAIS ENFIN ... JE ... JE N ‘AI JAMAIS DONNE DE NOM À MA PAUVRE CONSCIENCE !
- PAUVRE ? ÊTRE AMOUREUX DE SA CONSCIENCE N’EST PAS L’IDEAL !
- JE NE SUIS PAS AMOUREUX DE TOI. TU ES JUSTE UNE ETOILE QUI M’ATTIRE, QUE J’AIMERAIS DECCROCHER POUR L’AVOIR AUPRES DE MOI. JE SUIS AMOUREUX D’UN AUTRE ET POURTANT IL ME TERRORISE ... C'EST COMPLIQUE.
- HUM ... M’AVOIR AUPRÈS DE TOI ? SEULEMENT JE SUIS LÀ, COLLEE À TON DOS, APPUYEE À TES EPAULES ET MA TÊTE CONTRE LA TIENNE. FERAIS-TU REFERENCE À ERWAN QUAND TU PARLES DE " LUI "
- SEULEMENT JE NE RESSENS QU’UNE PLUME SUR MES EPAULES.
- COMMENT ?
- UNE PLUME S’EST POSEE SUR MON EPAULE AU MOMENT DE TA VENUE.
- ALORS TU N’ARRIVES PAS À ME SENTIR ?
- MALHEUREUSEMENT NON ! »

Elle se décolla, passa au travers de l’adolescent et se mit à côté de Nathanaël. Ywain la suivit du regard et deux grandes ailes noires apparurent dans son dos, la faisant hurler de douleur. Lorsqu’elles se dévoilèrent, une flaque de sang inonda le sol de pierre lisse. Elle retourna voir le Gallois, elle l’embrassa sur les lèvres ( le garçon ne fit pas le moindre mouvement) et quitta la volière en sautant par la soit disante fenêtre. Ses ailes la portèrent plus loin jusqu’au ce que le garçon qui l’avait quitté du regard le repose sur son préfet. Lors de son envol, de vraies plumes se posèrent dans la “ pièce “. Il ne comprenait plus rien. Il en ramassa une et la tendit à son camarade.

Ywain « LA VOIS-TU ? EN LA TOUCHANT, JE RESSENS SON FAIBLE POIDS ET SA DOUCEUR. »

Non, c’était bien ! En revanche, moi c’est nul XD

[Mais Non c’est parfait]

-…Sais tu simplement qui elle est ?!

-N…Non justement…Mais il se peu qu’elle fasse parti de moi…

-En effet…C’est tout à fait possible que tu extériorises quelque chose en faisant vivre une jeune femme…

-Là vois tu ?! En la touchant je ressens son faible poids et sa douceur !

-Que racontes tu Ywain ?! Ce n’est qu’une plume d’hiboux, il y’en a plein par terre, assieds toi et racontes moi, racontes moi ce que tu vois, qui est cette femme, elle te parle ?!

Nathanaël « Que racontes-tu Ywain ?! Ce n’est qu’une plume de hibou, il y en a plein par terre, assieds toi et racontes moi, racontes moi ce que tu vois, qui est cette femme, elle te parle ?! »

Il en était certain ... Son préfet le prenait pour un fou. Satanée conscience ! Elle avait intérêt à ne pas revenir. Le regard d’Ywain s’affola et retomba au sol, il cherchait un moyen pour expliquer ce qui lui arrivait à Nathanël. Un soupire ... Il n’avait pas trop envie de s’expliquer parce qu’il savait que ce serait trop long. Néanmoins, il était sur que lui seul pourrait lui venir en aide étant donné ce qu’il en avait déduit précédemment. On aurait dit ... Un puissant savoir en matière de psychologie, quelque chose de compliqué fondé sur des bases médiocres. Après ce blanc, le Serdaigle replongea ses yeux bleus clair dans ceux de son préfet. Il lui avait dit de s’asseoir, alors le garçon retourna là où il s’était levé quelques minutes plus tôt, contre le mur.

Ywain « Tout a commencé cet après-midi ... Certes, cela fait peu de temps mais je n’avais jamais été aussi déboussolé en recevant une pauvre lettre dont l’expéditeur était plus qu’un ami. Un matin, il a quitté Poudlard alors que je n’étais même pas levé. Enfin, passons. C’est alors que j’ai vu cette femme sauter par cette fenêtre. J’ai tenter de la rattraper en vain ... J’ai dû mentir à ma petite soeur pour ne pas paraître complètement givré. Pour en revenir à tout à l’heure, la plume que je t’ai montré n’était pas celle d’un hibou. Elle provenait de ses ailes. Ce sue j'en pense c’est que tout ce qui est abandonné par son corps apparait devant n’importe qui. »

Il passa sa main dans ses cheveux brun et continua de réfléchir. Où était-elle à présent ? Que faisait-elle en dehors de Poudlard ? Cette soi-disante Jullian devait être assise sur les racines d’un arbres dans une forêt entrain de pleurer toutes les larmes de son corps. Elle en était sûrement capable. D’ailleurs, est-ce que ses ailes allaient-elles disparaître à nouveau ? Pour en finir ... Pourquoi tant de questions ? Ywain était pourtant le seul à y répondre. Cette femme faisait parti de lui et de lui seul ! Seulement, il avait bel et bien besoin d’être encadré par quelqu’un sinon il allait devenir complètement fou. Tout d’abord, il devait penser positivement. Il commençait à réfléchir tout en se calmant. Tiens, il ne pensait plus trop à elle, elle ne venait plus. Bizarre, il l’avait rejeter, peut-être que ainsi il n’aura plus de problèmes en sachant qu’elle ne reviendra pas ! Cependant, il pouvait toujours rêver. Elle allait sans doute revenir je ne sais quand. Pour cela, il devait se préparer à sa venue et s’en débarrasser la fois suivante.

Telaw monta sur les genoux de maître. Celui-ci referma ses bras autour de l’animal pour le garder en chaud et le caresser par la même occasion. Dans le silence de la nuit, ses ronronnements ne passaient pas inaperçu ... Le chat s’était bien endormis et son sommeil était sûrement de plomb. Pourquoi remarquait-il cela ? Tout simplement parce que ses yeux émeraudes ne luisaient pas dans le noir de la volière. La lune passa au travers de la fenêtre éclairant une partie du lieu où étaient assis les deux adolescents. Cette lumière éblouissait le regard d’Ywain qui tourna la tête pour éviter de se massacrer les yeux.

-Tout a commencé cet après-midi ... Certes, cela fait peu de temps mais je n’avais jamais été aussi déboussolé en recevant une pauvre lettre dont l’expéditeur était plus qu’un ami. Un matin, il a quitté Poudlard alors que je n’étais même pas levé. Enfin, passons. C’est alors que j’ai vu cette femme sauter par cette fenêtre. J’ai tenter de la rattraper en vain ... J’ai dû mentir à ma petite soeur pour ne pas paraître complètement givré. Pour en revenir à tout à l’heure, la plume que je t’ai montrée n’était pas celle d’un hibou. Elle provenait de ses ailes. Ce sue j'en pense c’est que tout ce qui est abandonné par son corps apparaît devant n’importe qui…

-Premièrement avant toute chose sache que je ne te prends pas pour un fou et je doute sérieusement que tu le sois, donc si jamais tu avais peur de cela au moins tu es rassuré…

Ensuite je pense franchement que cette femme n’existe pas que c’est un produit de ton imagination…

-Cette plume viens franchement d’un Hibou Ywain, je doute vraiment que cette femme existe…Mais parle moi de cet homme qui était plus qu’un ami…Si tu veux bien…